Attardons-nous un peu plus sur ce petit restaurant atypique, Limmat (nom emprunté à la rivière suisse arrosant Zurich: clin d'œil aux origines de la cheffe), perché au beau milieu des populaires escaliers graffés et tagués du Cours Julien...

Attardons-nous un peu plus sur ce lieu, à la fois coffee shop, cave à bières et cantine du midi, Éclectique, qui bouscule le disetteux quartier des Réformés en proposant une alternative léchée de petite restauration...

Le sourcing?
Un casting de rêve avec, pour acteur principal, le pain de la boulangerie voisine Le Bar A Pain, pour seconds rôles, les bières artisanales de la Brasserie Zoumaï et le café du torréfacteur Deep Coffee

La cuisine?
Un respect des saisons, une promesse au local / au végétarien et une touche de folie, le tout orchestré par Axelle Poittevin

Le rapport qualité/prix?
Excellent! La formule magique à 19,50 euros compte un plat, un dessert (au prix abracadabrantesque de 4 euros à la carte 🤪), un "kawa" comme ils l'aiment à l'appeler et un jus frais

Le service?
Anarchiquement organisé: aucun problème à signaler de mon côté mais plus laborieux autour de moi

Verdict? 🐷🐷
À la fois riche de sa clientèle cosmopolite et pauvre de ses voisins de rue importuns, Éclectique ne vous laissera pas indifférent de par sa cuisine insoupçonnée

30 cours Joseph Thierry - 13001 Marseille

Attardons-nous un peu plus sur ce restaurant éphémère de Sausset-Les-Pins, Le Cabanon, à l'ardoise bien plus alléchante que celle des paillotes voisines succombant à la facilité des plats garnis d'une feuille de salade verte cartonneuse et d'un quart de tomate insipide, le tout arrosé d'un filet de vinaigre balsamique...

Attardons-nous un peu plus sur cet établissement aux multiples facettes, l'Épicerie L'Idéal, dans lequel Julia Sammut a pris ses quartiers depuis près de 5 ans maintenant, pour y développer un lieu de vie effervescent au cœur de Noailles...

Attardons-nous un peu plus sur ce café-boutique du Camas, la Brûlerie Möka, fondée par la jeune entrepreneuse et torréfactrice Iris Michalon et bien connue des fondus marseillais de la fève...

Savez-vous d'où vient réellement cette traditionnelle viennoiserie qu'est le croissant? Aux premiers abords, nous pouvons croire, de manière chauvine, que son origine est française mais il n'en est rien. A la fin du XVIIème siècle, des boulangers de la ville de Vienne (en Autriche, pas en Isère!), pour célébrer la victoire contre l'assaut des troupes turques, créèrent une pâtisserie en forme de corne rappelant le symbole du drapeau ottoman. Mais il fallait quand même une petite touche française à ce point historique culinaire: au début des années 1900, les boulangers parisiens finalisèrent le vrai croissant à la pâte feuilletée au beurre, jusqu'alors à base de pâte à pain.