La Cantinetta - Marseille
Formule choisie:
Tagliatelles pesto vert à 14€; pain perdu de panettone, sirop d'érable, cannelle, glace à l'amande à 7€ + 1 bouteille de vin blanc "Pecorino - Marche 2013" à 27€
Qualité/Prix: 3/4
Je vous vois "ruminer" derrière vos écrans: "pour un plat de pâtes à plus de 10€, je préfère rester chez moi, éventrer un paquet de farfalles Barrilla (ou Panzani), dévisser un pot de pesto à la truffe noire d'été Sacla (ou Zapetti) et basta!". Mais non, le raccourci serait trop facile. Dans cette maison, inutile de chercher les formules prédéfinies, le choix se fait librement à l'ardoise, ardoise mêlant ingénieusement spécialités italiennes traditionnelles et originales: des entrées de 11 à 16€ comme la bresaola ou la burrata, des plats de 12 à 19€ comme les linguine alle vongole ou les rigatoni all' arrabbiata et des desserts de 4 à 7€ comme le tiramisu ou le piémontais. Avec une large proposition de pâtes fraîches à la carte, la cuisine de La Cantinetta se veut familiale et généreuse, au détriment parfois de la finesse. Quant aux vins, à l'exception des célèbres et classiques "italiens", Gérard Katz, fondateur de La Cave des Papilles à Paris, renouvelle une belle sélection de vins naturels tous les deux mois.
Cadre/Décor/Service: 5/6
Derrière l'entrée aux boiseries "caramel" estampillées des lettres blanches du lieu, se cache une salle au décor chaleureux de type bistrot-cantine italienne, digne des authentiques trattorias transalpines. Au bout de celle-ci, en descendant les quelques marches qui nous séparent de l'extérieur, se dévoile une insoupçonnable grande arrière-cour ombragée sous les arbres, idéale pour profiter des longues soirées d'été. De quoi rester baba de ce repère à bobos... La promiscuité entre les clients ne permet aucune intimité mais ce "ristorante", très vivant et convivial, n'en fait pas sa particularité: repas entre amis et grandes tablées sont légion. Petit bémol en revanche pour un mobilier sommaire et des assises peu confortables, qu'elles soient en fer à l'extérieur ou en bois à l'intérieur. Le service s'efforce d'être express mais devient vite débordé lorsque l'affluence grandit: il est alors conseillé de réserver au deuxième round pour bénéficier de serveuses et serveurs plus détendus.
Cuisine: 6,5/10
Les tagliatelles faites maison sont cuites à la perfection ("al dente" comme dirait Massimo Bottura) et le pesto est divin: l'ensemble est cohérent dans sa simplicité, justement relevé par un parmesan de premier choix. Je n'en demande pas moins. A l'inverse, triste retour à la réalité avec un pain perdu de panettone à la cannelle bien trop sec, en dépit d'un arrosage abondant de sirop d'érable et une glace à l'amande n'ayant d'utilité que la fraîcheur en fin de repas. Finalement, l'ajout malencontreux d'éclats de noisettes n'est peut-être pas une mauvaise idée: pour la texture uniquement car pour le goût, l'homogénéité n'y est plus si tant est qu'elle ait existé.
Note globale: 14,5/20
Tagliatelles pesto vert à 14€; pain perdu de panettone, sirop d'érable, cannelle, glace à l'amande à 7€ + 1 bouteille de vin blanc "Pecorino - Marche 2013" à 27€
Qualité/Prix: 3/4
Je vous vois "ruminer" derrière vos écrans: "pour un plat de pâtes à plus de 10€, je préfère rester chez moi, éventrer un paquet de farfalles Barrilla (ou Panzani), dévisser un pot de pesto à la truffe noire d'été Sacla (ou Zapetti) et basta!". Mais non, le raccourci serait trop facile. Dans cette maison, inutile de chercher les formules prédéfinies, le choix se fait librement à l'ardoise, ardoise mêlant ingénieusement spécialités italiennes traditionnelles et originales: des entrées de 11 à 16€ comme la bresaola ou la burrata, des plats de 12 à 19€ comme les linguine alle vongole ou les rigatoni all' arrabbiata et des desserts de 4 à 7€ comme le tiramisu ou le piémontais. Avec une large proposition de pâtes fraîches à la carte, la cuisine de La Cantinetta se veut familiale et généreuse, au détriment parfois de la finesse. Quant aux vins, à l'exception des célèbres et classiques "italiens", Gérard Katz, fondateur de La Cave des Papilles à Paris, renouvelle une belle sélection de vins naturels tous les deux mois.
Cadre/Décor/Service: 5/6
Derrière l'entrée aux boiseries "caramel" estampillées des lettres blanches du lieu, se cache une salle au décor chaleureux de type bistrot-cantine italienne, digne des authentiques trattorias transalpines. Au bout de celle-ci, en descendant les quelques marches qui nous séparent de l'extérieur, se dévoile une insoupçonnable grande arrière-cour ombragée sous les arbres, idéale pour profiter des longues soirées d'été. De quoi rester baba de ce repère à bobos... La promiscuité entre les clients ne permet aucune intimité mais ce "ristorante", très vivant et convivial, n'en fait pas sa particularité: repas entre amis et grandes tablées sont légion. Petit bémol en revanche pour un mobilier sommaire et des assises peu confortables, qu'elles soient en fer à l'extérieur ou en bois à l'intérieur. Le service s'efforce d'être express mais devient vite débordé lorsque l'affluence grandit: il est alors conseillé de réserver au deuxième round pour bénéficier de serveuses et serveurs plus détendus.
Cuisine: 6,5/10
Les tagliatelles faites maison sont cuites à la perfection ("al dente" comme dirait Massimo Bottura) et le pesto est divin: l'ensemble est cohérent dans sa simplicité, justement relevé par un parmesan de premier choix. Je n'en demande pas moins. A l'inverse, triste retour à la réalité avec un pain perdu de panettone à la cannelle bien trop sec, en dépit d'un arrosage abondant de sirop d'érable et une glace à l'amande n'ayant d'utilité que la fraîcheur en fin de repas. Finalement, l'ajout malencontreux d'éclats de noisettes n'est peut-être pas une mauvaise idée: pour la texture uniquement car pour le goût, l'homogénéité n'y est plus si tant est qu'elle ait existé.
Note globale: 14,5/20