Bistro du Cours - Marseille
Formule choisie:
Entrée + plat + dessert à 32€: cromesqui de pieds de cochon, espuma de céleri rave et pleurotes, oreilles croustillantes et pickles d'oignons; centrolophe de Méditerranée, fromage blanc au raifort, vierge de crucifères, salicorne et frites de panisse; brousse du Rove, gaspacho de kiwis et miel, rapadura et coriandre + 1 verre de vin blanc à 5€
Qualité/Prix: 4/5
L'un aux fourneaux, l'autre en salle, les deux associés du Bistro du Cours osent titiller les codes de la bistronomie classique en s'essayant à des métissages quelquefois abracadabrantesques avec un maximum de produits de la région. Leurs aventures gustatives aboutissent souvent à des mariages heureux mais de temps à autre aussi, à des rencontres sans lendemain. De l'ardoise de leur "cuisine bistro moderne", se dégagent un seul (et suffisant) menu du soir "entrée + plat + dessert" à 32€, un choix de quatre entrées à 11€, de quatre plats à 21€ et de quatre desserts à 8€: le tout enrichi d'une belle et grosse cinquantaine de "quilles" dans une fourchette de prix loin d'être dérisoire.
Cadre/Décor/Service: 4/5
Une entrée, toute de rouge vêtue, ornée de lettres calligraphiées d'or, un court et occultant rideau blanc en pied de vitrine, deux appliques urbaines d'extérieur: le décor de bistrot est planté. Les quelques marches qui le séparent de la terrasse sous les platanes, mènent à une unique salle où l'ambiance tamisée d'époque s'accentue: chaises, tables et portemanteaux Thonet en bois courbé, comptoir en zinc, banquette capitonnée aux teintes rappelant celles du carrelage vieilli au sol... Chahuté simplement par deux tables ce soir-là, le service ne peut qu'être consciencieux et attentif face à la faible effervescence, évitant néanmoins le fléau épidémique des restaurateurs oppressants dans ce genre de situation.
Cuisine: 7,5/10
Fondant à l'intérieur et croustillant à l'extérieur, le cromesqui déguise plutôt habilement les pieds de cochon pour attirer un large public. L'onctuosité de l'espuma (s'apparentant davantage à une purée) et la fermeté des rondelles d'oignons vinaigrés s'invitent et complètent le bal des textures. A contrario, la sous-cuisson partielle du poisson et l'assaisonnement au piment doux des panisses constituent les deux faux-pas de la deuxième danse. L'explosive garniture aux plantes herbacées, dans la continuité de celle de l'entrée, parvient cependant à les effacer à temps. En matière de twist, le dessert n'est pas en reste: le gaspacho de kiwis aux noisettes concassées, "bigrement" relevé à la coriandre et au poivre, éclipse la douce brousse, rayant définitivement le mot "insipide" du vocabulaire de cet établissement.
Note globale: 15,5/20
13 cours Julien, 13006 Marseille (ouvert du mardi au samedi, de 12h à 14h et de 19h30 à 22h)
Entrée + plat + dessert à 32€: cromesqui de pieds de cochon, espuma de céleri rave et pleurotes, oreilles croustillantes et pickles d'oignons; centrolophe de Méditerranée, fromage blanc au raifort, vierge de crucifères, salicorne et frites de panisse; brousse du Rove, gaspacho de kiwis et miel, rapadura et coriandre + 1 verre de vin blanc à 5€
Qualité/Prix: 4/5
L'un aux fourneaux, l'autre en salle, les deux associés du Bistro du Cours osent titiller les codes de la bistronomie classique en s'essayant à des métissages quelquefois abracadabrantesques avec un maximum de produits de la région. Leurs aventures gustatives aboutissent souvent à des mariages heureux mais de temps à autre aussi, à des rencontres sans lendemain. De l'ardoise de leur "cuisine bistro moderne", se dégagent un seul (et suffisant) menu du soir "entrée + plat + dessert" à 32€, un choix de quatre entrées à 11€, de quatre plats à 21€ et de quatre desserts à 8€: le tout enrichi d'une belle et grosse cinquantaine de "quilles" dans une fourchette de prix loin d'être dérisoire.
Cadre/Décor/Service: 4/5
Une entrée, toute de rouge vêtue, ornée de lettres calligraphiées d'or, un court et occultant rideau blanc en pied de vitrine, deux appliques urbaines d'extérieur: le décor de bistrot est planté. Les quelques marches qui le séparent de la terrasse sous les platanes, mènent à une unique salle où l'ambiance tamisée d'époque s'accentue: chaises, tables et portemanteaux Thonet en bois courbé, comptoir en zinc, banquette capitonnée aux teintes rappelant celles du carrelage vieilli au sol... Chahuté simplement par deux tables ce soir-là, le service ne peut qu'être consciencieux et attentif face à la faible effervescence, évitant néanmoins le fléau épidémique des restaurateurs oppressants dans ce genre de situation.
Cuisine: 7,5/10
Fondant à l'intérieur et croustillant à l'extérieur, le cromesqui déguise plutôt habilement les pieds de cochon pour attirer un large public. L'onctuosité de l'espuma (s'apparentant davantage à une purée) et la fermeté des rondelles d'oignons vinaigrés s'invitent et complètent le bal des textures. A contrario, la sous-cuisson partielle du poisson et l'assaisonnement au piment doux des panisses constituent les deux faux-pas de la deuxième danse. L'explosive garniture aux plantes herbacées, dans la continuité de celle de l'entrée, parvient cependant à les effacer à temps. En matière de twist, le dessert n'est pas en reste: le gaspacho de kiwis aux noisettes concassées, "bigrement" relevé à la coriandre et au poivre, éclipse la douce brousse, rayant définitivement le mot "insipide" du vocabulaire de cet établissement.
Note globale: 15,5/20
13 cours Julien, 13006 Marseille (ouvert du mardi au samedi, de 12h à 14h et de 19h30 à 22h)
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