L'Alchimie - Marseille
Formule choisie:
Menu à 29€: tempuras de fleurs de courgettes et d'asperges, pesto aux herbes et pistaches; carré de veau Aubrac rôti, polenta de maïs blanc grillé, champignons, jus corsé; feuilletage pressé, chocolat 70%, caramel, glace vanille et cerises + 1 bouteille de vin blanc "Viré-Clessé" à 35€ + 1 verre de "Bas-Armagnac" à 8€
Qualité/Prix: 3,5/4
Un rapport qualité/prix remarquable et remarqué: le restaurant accomplit la prouesse de proposer un menu complet à moins de 30€, barrière symbolique si rarement atteinte aujourd'hui. Trois combinaisons sont alors disponibles: entrée/plat ou plat/dessert à 24€, entrée/plat/dessert à 29€ et 6 plats à 45€. L'établissement est "peu achalandé" (deux entrées, deux plats, deux desserts) mais ce mince choix de mets, ressuscité hebdomadairement, se révèle être un gage de qualité. La cuisine de marché, aux produits frais de saison, met l'accent sur le label tant discuté ces derniers mois: le "fait maison". Quant à la carte des vins aux coûts décemment raisonnables, elle apparaît, à contrario, épaisse et pointue où de belles références s'y remarquent comme le Châteauneuf du Pape, Domaine Vieille Julienne: la formation de sommelier du gérant Cédric Valero transparaît.
Cadre/Décor/Service: 4/6
Au sein du quartier Saint-Victor, dans l'ancien cloître de l'Abbaye du même nom, entre la pâtisserie et le Marché, gît la discrète enseigne rouge de L'Alchimie. Dès le franchissement de la porte d'entrée, nous voilà directement plongés au milieu des convives, dans la salle exiguë dépourvue de hall. Celle-ci, bondée d'assises en cuir suédé aux couleurs marron et de petites tables carrées noires, se prolonge par la cuisine ouverte. Sous les poutres d'époque, le faux plafond noir, jonché de lustres aux mailles transparentes, se distingue de par ses "tags" blancs de citations célèbres et de dictons liés à la gastronomie. Véritables fils conducteurs du lieu comme en témoigne le distributeur de vins au verre, les bouteilles s'exposent en trophées sur deux pans de murs, mises en valeur par des jeux de lumières et miroirs. Maître des lieux et serveur, Cédric Valero, sous cette dernière casquette, se montre aussi distingué que professionnel, compétences certainement mûries tout au long de son expérience passée. Service rapide et gagnant: ace!
Cuisine: 7,5/10
Habituellement apprécié, le croquant de l'asperge ne fait pas forcément bon ménage avec la pâte à tempura croustillante. Les beignets de fleurs de courgettes, quant à eux, justement cuits pour l'occasion, sont sublimés par la fraîcheur des radis et le déroutant pesto aux pistaches. Sans relief aux premiers abords, le carré de veau Aubrac rosé, délicatement disposé sur un pavé de polenta grillé à l'extérieur et fondant à l'intérieur, s'avère être relevé par un jus de cuisson réduit, fort en goût. Pour clore le dîner tout en simplicité, les étages, alternant feuilleté aux pointes de caramel et chocolat de caractère, s'accordent idéalement avec les cerises légèrement confites au rez-de-chaussée, contrairement à la quenelle de glace vanille sur le toit, insipide et (trop) aqueuse
Note globale: 15/20
Menu à 29€: tempuras de fleurs de courgettes et d'asperges, pesto aux herbes et pistaches; carré de veau Aubrac rôti, polenta de maïs blanc grillé, champignons, jus corsé; feuilletage pressé, chocolat 70%, caramel, glace vanille et cerises + 1 bouteille de vin blanc "Viré-Clessé" à 35€ + 1 verre de "Bas-Armagnac" à 8€
Qualité/Prix: 3,5/4
Un rapport qualité/prix remarquable et remarqué: le restaurant accomplit la prouesse de proposer un menu complet à moins de 30€, barrière symbolique si rarement atteinte aujourd'hui. Trois combinaisons sont alors disponibles: entrée/plat ou plat/dessert à 24€, entrée/plat/dessert à 29€ et 6 plats à 45€. L'établissement est "peu achalandé" (deux entrées, deux plats, deux desserts) mais ce mince choix de mets, ressuscité hebdomadairement, se révèle être un gage de qualité. La cuisine de marché, aux produits frais de saison, met l'accent sur le label tant discuté ces derniers mois: le "fait maison". Quant à la carte des vins aux coûts décemment raisonnables, elle apparaît, à contrario, épaisse et pointue où de belles références s'y remarquent comme le Châteauneuf du Pape, Domaine Vieille Julienne: la formation de sommelier du gérant Cédric Valero transparaît.
Cadre/Décor/Service: 4/6
Au sein du quartier Saint-Victor, dans l'ancien cloître de l'Abbaye du même nom, entre la pâtisserie et le Marché, gît la discrète enseigne rouge de L'Alchimie. Dès le franchissement de la porte d'entrée, nous voilà directement plongés au milieu des convives, dans la salle exiguë dépourvue de hall. Celle-ci, bondée d'assises en cuir suédé aux couleurs marron et de petites tables carrées noires, se prolonge par la cuisine ouverte. Sous les poutres d'époque, le faux plafond noir, jonché de lustres aux mailles transparentes, se distingue de par ses "tags" blancs de citations célèbres et de dictons liés à la gastronomie. Véritables fils conducteurs du lieu comme en témoigne le distributeur de vins au verre, les bouteilles s'exposent en trophées sur deux pans de murs, mises en valeur par des jeux de lumières et miroirs. Maître des lieux et serveur, Cédric Valero, sous cette dernière casquette, se montre aussi distingué que professionnel, compétences certainement mûries tout au long de son expérience passée. Service rapide et gagnant: ace!
Cuisine: 7,5/10
Habituellement apprécié, le croquant de l'asperge ne fait pas forcément bon ménage avec la pâte à tempura croustillante. Les beignets de fleurs de courgettes, quant à eux, justement cuits pour l'occasion, sont sublimés par la fraîcheur des radis et le déroutant pesto aux pistaches. Sans relief aux premiers abords, le carré de veau Aubrac rosé, délicatement disposé sur un pavé de polenta grillé à l'extérieur et fondant à l'intérieur, s'avère être relevé par un jus de cuisson réduit, fort en goût. Pour clore le dîner tout en simplicité, les étages, alternant feuilleté aux pointes de caramel et chocolat de caractère, s'accordent idéalement avec les cerises légèrement confites au rez-de-chaussée, contrairement à la quenelle de glace vanille sur le toit, insipide et (trop) aqueuse
Note globale: 15/20
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